Mon grand, mon tout petit, aujourd’hui nous fêtons ton anniversaire et chaque année défilent dans ma tête les images de ce jour particulier : celui de ta naissance.
La manière dont nous t’avons accueilli, la manière dont tu as changé nos vies, la manière dont tu as fait de nous des parents.
Je repense avec beaucoup d’émotions à cela, je regarde, larme à l’oeil des photos sur mon téléphone. Je revois ta petite frimousse de bébé, tes boucles blondes de petit garçon et tes cheveux courts de « grand ».
Le temps s’inscrit en moi en te regardant grandir… le temps qui passe trouve ainsi toute sa mesure.
Premier cri, première tétée, premiers rires, premiers pas, premiers mots… tout est premier, tout est entier, tout est à découvrir et à vivre.
Aujourd’hui tu as 5 ans, et quand je te vois, libre et heureux au milieu de tes copains, de tes cousins, mes yeux émerveillés de maman poule remplissent ma tête de doux souvenirs. Je prends quelques photos, je participe pleinement à cet instant, pour faire de cette fête : TA fête ; pour que dans un coin de ta mémoire s’écrive une douce histoire.
Nous avons couru sous la pluie, rien ne s’est passé comme nous avions prévu, nous portions des masques et pourtant nous n’étions pas déguisés, dans cette énergie bouillonnante, dans ce programme improvisé je t’ai vu heureux et cela me suffit.
Gouttes d’eau n’effacent pas la joie de vivre.
Gouttes d’eau n’abîment pas les moments radieux.
Mon fils, mon grand, mon soleil, je t’aime et je ne saurais qualifier la puissance de cette émotion qui m’habite. Aujourd’hui, j’en ai mis dans toutes ces petites choses qui, pour toi, faisaient la différence : en préparant des crêpes, en servant des jus de fruits, en animant un jeu de mimes, en parlant aux autres parents, parce que de ces relations sympathiques se créent d’autres moments de convivialité à venir.
Achille, je t’aime sans réserve et ce soir, en embrassant ton cou le temps n’avait plus la même vibration.
Pour être grand, il faut savoir être petit…