Bougies sur le gâteau… 365 jours de plus ou de moins (question de point de vue !), une révolution de la Terre autour du Soleil et là, propulsée dans une vision astrale de la situation, je vous emmène dans mes pensées anniversaires.
Je suis née le jour de la Saint Emeline. Je ne sais pas ce que ça change au programme mais j’avais envie de l’écrire !
Aie, aie, aie… Un an de plus et j’essaye de tourner autour du pot ! Cette période amène chaque année avec elle un coup de spleen. Une espèce de tristesse sourde, constat mitigé du temps qui passe, du temps passé et de toutes ces empreintes émotionnelles négatives qui profitent de la situation pour ressurgir, vieux fantômes d’Halloween.
Et le voilà ce cafard, qui arrive insidieusement ! Et pourtant, cette année est plus apaisée, plus apaisante, peut-être parce que se profilent des pistes pour un avenir différent ? Peut être qu’au travers de ce temps avec les enfants, avec l’Homme, j’ai pu me recentrer sur ce qui m’anime véritablement. Il y a aussi eu le décès de mon père, forte vague qui vous sèche, vous étouffe, et finalement vous fait prendre un autre souffle à pleins poumons, une inspiration intense qui vous remplit comme jamais. Vous avez bu la tasse mais vous êtes de nouveau assis là, sur le sable, secoué, retourné et vivant.
Bord de mer, regard vers l’horizon, bruit des vagues.
J’ai envie de faire confiance à cette palpitation, ces expériences que j’ai partagées avec vous, toutes ces histoires et ces accompagnements m’ont fait avancer. Et si, et si ce fourmillement au creux du ventre quand arrive mon anniversaire n’était autre que ce grand questionnement intérieur : Qu’est-ce que je fais ? Qu’est-ce que j’aimerais faire ? Un état des lieux de l’année écoulée et de la pulsation qui m’habite, là, maintenant ?
Je ne sais pas ce que ça vous fait à vous, chers amis lecteurs. Un an de plus, ça vous marque, ça vous touche ? Dans mon cerveau en ébullition c’est un paramètre qui amène le grand jackpot du questionnement existentiel. Un état des lieux, un constat, et l’envie d’imaginer les prochains mois, les prochains changements, évolutions ou découvertes.
Une nouvelle année commence, j’ai marché, je marche, le terrain varie, un sentier se dessine, je ne sais pas trop où il mène, il y a des herbes folles et des traces d’animaux. C’est un chemin peuplé, j’en suis certaine. Mes chaussures sont confortables et j’ai envie d’oser l’aventure, pour moi, pour nous, pour tout ceux que je porte au creux de mon cœur.
J’ai une pensée émue pour quelqu’un qui se reconnaîtra… je nous écris ces lignes :
Il n’y a qu’une chose qui rend un rêve impossible à réaliser : la peur de l’échec.
Paulo Coelho
Alors en cette nouvelle année qui s’écrit pour moi, je me réjouis de ce grand saut, ma voile se déplie, l’air souffle, je cherche mon point d’équilibre, ma portance.
On verra bien où ça me mènera, une chose est sûre la vue est belle.