Alors on joue !

Un confinement, voilà l’occasion inouïe de replonger dans tous les jeux qui ont marqué notre enfance ! Ces jeux que l’on a dans la maison ou que l’on crée avec pas grand chose.

Avec l’Homme, nous sommes des fondus de jeux de société… Les boîtes de jeux sont entrées petit à petit dans notre maison, au gré des rencontres, de parties endiablées, de sorties à la brocante et d’achats en magasins spécialisés.

Nous jouons beaucoup avec notre Grand, qu’est-ce que c’est agréable ! Voir ses yeux pétiller de malice quand il va prononcer « Uno », le voir tenter de tricher en tournant une carte du plateau de Labyrinthe, découvrir de nouvelles règles du jeu, s’emmêler les pinceaux, rire, essuyer quelques larmes de défaite et enchaîner sur une nouvelle partie.

Jouer avec ses enfants c’est partager des moments de vie, c’est tout le quotidien à « petite échelle »… Des règles, des arrangements parfois, des défaites et des réussites, persévérer ou laisser tomber ; découvrir que perdre n’est pas important, que l’on peut y mettre plein de joie aussi. Je trouve qu’au travers du jeu, nous permettons à nos enfants d’appréhender et d’expérimenter : négociation, stratégie, tactique. Nous leurs offrons la possibilité de nous affronter, de combattre sans danger !

Avec l’Homme, nous aimons nous « faire une partie », c’est un moment de complicité et de partage. Je trouve que c’est un moment d’évasion, nous retrouvons également une part de l’enfant que nous hébergeons tous en nous. J’aime ces moments où s’entremêlent aussi bien des sensations excitantes, le suspens, l’envie et la déception parfois. J’aime la douceur des cartes de Scopa, la sensualité du plateau en bois du backgammon, la pureté graphique de Tokaïdo, la rapidité de jeu d’un simple Cités Perdues, ou la poésie de Dixit.

J’aime voir le regard de l’Homme derrière son jeu, préparer mon coup et me faire piquer mon emplacement, rager contre le hasard, être dépitée quand la partie traîne mais qu’il n’y a plus d’enjeux, j’aime nous entendre dire « tu crois qu’on a le temps d’en faire une autre ? ».

Il y a les jeux qu’on garde pour soi, les jeux de famille et les jeux avec les copains, les jeux d’intello et les jeux décomplexés, les jeux faciles et ceux dont on ne comprend rien, ceux qui nous plongent dans un autre univers et ceux qui nous ramènent au pays des souvenirs.

Car dans tous ces jeux, il y a toujours un « Je ».

Et vous… Vous jouez à quoi ?