Pourquoi un combi ?
Avec l’Homme, il y a quatre ans nous nous faisions un beau cadeau, un cadeau matériel en la « personne » de LA MOUETTE, mais surtout un cadeau chargé de symboles, de valeurs, de projections. Nous imaginions déjà les sorties en famille, les pique niques, les virées, les nuits en amoureux et toute cette simplicité que véhicule ce genre de mode de déplacement.
Car oui, notre mouette ne fait pas des pointes à 130 km/H, non, c’est l’esprit tranquille, la « slow life »… pour moi c’est ce qui nous reconnecte pleinement à la vie dans la rapidité de notre monde actuel, qui nous veut hyperactifs, productifs et dans l’instantanéité.
Sortir avec la Mouette, c’est l’aventure, le goût des vacances, un autre horizon.
Certains vous demandent « Tu as acheté un combi ? Vous avez un projet de voyage ? », cela pourrait être l’objectif lorsqu’on achète un « popo », mais pour nous c’est bien plus que cela. C’est d’abord une rencontre, parce que parfois les choses semblent être dotées d’une énergie particulière : Gérard et Thérèse, c’est juste de l’amour en barre, l’impression de se rencontrer soi-même, nous-mêmes mais avec 40 ans de plus au compteur. Partager un repas, les voir pleurer, de cette Mouette qui quitte leur maison, comme un enfant s’envole vers d’autres horizons.
J’aime aller à la Rencontre, la rencontre de l’Autre, la rencontre de nouveaux espaces, de nouvelles idées… un combi dans mon garage ce n’est pas juste un vieux camion, c’est la Liberté, la liberté de partir avec les enfants, juste à côté où un peu plus loin, quelques heures ou plus que ça. J’aime lorsque nous partons sans but particulier, prendre de quoi grignoter et voilà, l’aventure commence quand le moteur tourne… Et s’arrêter quand on en a envie, parce que l’endroit est joli, parce que l’on en a envie.
Mon camion c’est un havre de paix, une petite tanière et le plus grand espace que l’on puisse imaginer.
Il y a eu un premier voyage, passer les vitesses, prendre le gabarit en main, se garer partout, prendre ses habitudes, trouver son organisation, changer des couches et donner le sein, s’endormir en famille, se faire des frayeurs, s’installer pour la journée, aller en montagne, faire « coucou », faire de l’ombre, se dire « tu as fermé le lanterneau ? », ouvrir une boîte de pâté, manger de la compote, le voir ouvrir et fermer le porte gobelet, aller à la plage, être à poil, se mettre au chaud, se mettre au sec, chanter, chercher les lunettes de soleil, avoir oublier le café, partir en amoureux, faire l’amour, partir à trois, caresser un bidon tout rond, voir les copains, regarder le ciel… rêver et recommencer.
Le bonheur n’est pas une destination à atteindre, mais une façon de voyager. Margaret Lee Runbeck.
